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Article du Samedi 24 juillet 2010
09h24 - Etape 18 (Oslo) Il m'a fallu une bonne quarantaine de kilomètres depuis le petit coin de paradis ou j'ai campé cette nuit pour atteindre Oslo, la capitale norvégienne. J'ai encore croisé ou doublé comme tous les jours des skieurs à roulettes.
A Oslo, j'ai pu recharger les batteries de mes appareils électriques et mettre à jour mon blog depuis un mac do, après avoir visité le centre, le théâtre national, le palais royal et les allées de la ville au bord du fjord. En soirée, je suis allé voir un parc qui m'avait été conseillé par Maryse et Michel. Et effectivement, l'endroit valait vraiment le détour, j'ai trouvé des centaines
de statues de personnages, tous nus, sans des situations de la vie quotidienne : des femmes, des hommes, des enfants, des vieillards. C'est incontestablement le plus beau parc que je n'ai jamais visité, et on sentait les centaines de visiteurs tous heureux. Un lieu un peu magique. J'ai quitté la ville le soir et j'ai trouvé un camping sur les
hauteurs de Oslo d'où j'avais une belle vue sur la ville.
Article du Samedi 24 juillet 2010
09h21 - Etape 17 Difficile de quitter mon petit coin de paradis ce matin mais il faut bien avancer. Cette étape du samedi 17 juillet fut encore montagneuse, belle et longue. Mais le soir, je ne suis toujours pas à Oslo. Mes 120 cartes Google Map imprimées sur 28 feuilles auront été bien insuffisantes et inutiles. Je me dirige désormais avec la carte de la Norvège du sud oubliée par quelqu'un dans un office de tourisme (ça ne vaut pas mon Kway mais c'est toujours ça de repris) et demain c'est la carte de Julien qui prendra
le relai. Je suis ce soir de nouveau en camping sauvage sur une table dans un autre endroit parfaitement idéal pour moi à coté d'un lac : l'occasion de réfléchir à la suite du parcours et de réparer un peu mieux la suite en étudiant les routes que je vais emprunter. Après Oslo, je vais finalement aller à l'est plutôt qu'au nord.
Article du Samedi 24 juillet 2010
09h18 - Etape 16 Aujourd'hui j'ai mangé dans un resto, ce qui n'était pas arrivé depuis plus de 2 jours : une petite assiette de salade facturée 19 euros. Les desserts étaient à plus de 100 couronnes (12 euros), je n'ai pas cherché à traduire ce que c'était. Le coût de la vie est impressionnant ici et mon budget désormais plus que serré : j'ai l'impression de me retrouver en enfance quand je n'avais que 20 francs
dans ma tirelire et que j'étudiais les différentes façons de les dépenser. Ici c'est pareil. Je ne mange plus qu'un jour sur 2 (et encore une simple assiette sans entrée dessert ni boisson) et ne paie plus le camping qu'un jour sur 4 pour pouvoir m'acheter fruits, eau, et autres barres de céréales. C'est un nouveau mode de vie auquel je ne suis plus habitué mais au moins quand je rentrerai
à Besançon j'apprécierai un vrai lit, un petit dej' le matin, l'assiette devant les yeux 2 fois par jour, et la douche tous les soirs. La juste valeur des choses.
Cela dit si ici tout est très cher (en moyenne le double de la France) et la pays et les paysages sont grandioses, et cette étapes en valait encore la peine. Les lacs et fjords innombrables, si il ne sont pas à droite ou gauche ils sont devant ou derrière, les forets sont la où il n'y a pas d'eau et sont elles et sauvages. J'ai pédalé en suivant une piste cyclable sur un chemin bordé de fleurs, papillons,
fraises des bois, fougères et nature resplendissante. Le bonheur. De belles pentes de plus de 15% que j'ai
eu du mal à passer à pied, et cette fois m'étant éloigné de la cote, la vraie montagne : 30 minutes de montée, 10 minutes de descentes, 30 minutes de montée, 10 minutes de descente, etc...Il s'est mis à bien pleuvoir dans la soirée mais j'ai fini par tomber dans un endroit inespéré pour planter ma tente, près d'une rivière sur un terrain entretenu avec un table de pique-nique couverte. Cool.
Article du Dimanche 18 juillet 2010
16h21 - Problème technique Ca y est cette fois je crois que j'ai enfin compris pourquoi j'ai un problème avec mes plateaux de vélo : depuis Vesoul je ne peux plus changer de plateaux (j'en ai 3), la chaine reste coincée sur le petit, ou parfois sur celui du milieu en faisant du bruit. C'est embêtant et cela
m'oblige à m'arrêter pour changer de plateau "à la main" quand il y a une cote ou après une cote. Par 2 fois le marchand de vélo de Besançon a corrigé le problème et un sympathique marchand en Allemagne a lui aussi pu le corriger mais à chaque fois le problème finit par revenir. Mystère, et ne voulant m'en prendre qu'à moi j'en ai conclut que c'est moi, lorsque j'ai posé une fois mon vélo par terre ne trouvant rien pour l'appuyer, qui au tordu le système. A Giessen, nous allons donc avec Michael chez un nouveau marchand de vélo et alors que je monte sur la machine, miracle cela fonctionne de nouveau! Je passe un peu
de temps pour tenter de comprendre ce qui s'est passé et qui a bien pu réparer mon vélo pendant la nuit.
Je ne comprends pas mais le lendemain en reprenant le vélo pour repartir, malheur! Le problème est réapparu!
C'est seulement quelque jours plus tard en y réfléchissant que j'ai compris. En fait à Giessen, quand le vélo
a fonctionné normalement il n'était pas chargé, mes affaires étaient resté dans l'appartement. Comme mon vélo est très chargé, j'en déduis que c'est le cadre du vélo qui se déforme sous le poids du chargement, provoquant un décalage de quelques millimètres dans le système mécanique. Si mon vélo est capable de se déformer sous le poids de mes bagages, il ne me reste plus qu'à espérer qu'il ne va pas
plier ne 2 dans une descente. Ou même dans une montée, car devoir terminer à pied jusqu'à Uméa ne m'enchante guère. (remarque : je ne sais pas quoi mettre comme photo alors je mets des papillons photographiés au bord du chemin).
Article du Dimanche 18 juillet 2010
15h30 - Etape 15. Risor - ... Je suis réveillé le matin par le vacarme de la pluie qui frappe la tente et, cette fois, par un bon mal de gorge. Direction Oslo qui est à 220kms m'indique une pancarte, mais c'est pas une ancienne route nationale qui est désormais remplacée par une autoroute sur certaines portions
alors ce sera plus long. La météo fut hésitante, pluie menaçante le matin, vent, froid, puis trop chaud avec mes vêtements dès qu'il y a un rayon de soleil. Mais le ciel s'est globalement dégagé au fil de la journée et j'ai encore eu droit à de somptueux paysages, en fait j'ai roulé toute la journée en contournant des lacs, des fjords et en traversant des forêts. Quelques bonnes cotes et descentes mais tout se mérite. Un pépin le soir, alors que je descendais sur une piste cyclable à vive allure j'ai vu une flaque d'eau en bas, j'ai pensé que le terrain était déformé
et je suis passé à coté mais un mètre plus loin un autre creux et CRAKKKK avec le poids du panier le système du Bruno a littéralement explosé. 2 des 4 fixations ont sauté (une troisième avait déjà sauté mais j'avais réparé avec de la ficelle) et la plaque est brisée en 2. Je commence
à réparer avec de la ficelle et un couteau et c'est alors qu'un voisin assez âgé arrive pour m'aider, il ne parle pas anglais mais il a tout ce qu'il faut chez lui et refait le système du Bruno avec des vis neuves et en m'en donnant d'avance. Son fils m'offre des barres énergétiques et rempli ma gourde avec une boisson énergétique. Vraiment sympa les norvégiens et me voilà reparti. Deux heures après environ je tombe sur une grande propriété qui donne sur un petit lac, je sonne chez les gens pour demander si je peux planter la tente dans leur jardin, c'est ok et donc me voila dans un bel endroit pour la nuit.