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Article du Mardi 16 juin 2015

04h11 - San Antonio - Chicago : Le train Amtrax

Quelques heures après avoir publié l'article précédent j'ai observé l'Amérique du Nord depuis Google Earth en vue de déterminer la suite de mon parcours. J'ai alors remarqué que le Grand Canyon et d'autres curiosités de l'Ouest qui étaient initialement à mon programme étaient à situées à 10 degrés de latitude au nord du Tropique du Cancer, et je sais que le 21 juin le soleil passe au zénith à midi au dessus du Tropique du Cancer : en continuant dans cette direction j'allais avoir le soleil à 10 degrés du zénith le midi, ce qui est très violent surtout que c'est désertique et qu'il n'y a ni ombre ni eau. J'ai alors tourné mon regard vers San Antonio, où j'étais, tout au sud des Etats-Unis, et me suis posé la question suivante : "mais que fais-je ici un premier juin???". J'ai alors étudié le prix des billets d'avion et de train pour le nord, et le train a rapidement été la meilleure solution car moins cher (surtout avec le vélo) et permettant de garder une certaine continuité dans le voyage en restant sur le plancher des vaches, tout en ayant un minimum de temps pour observer les paysages des grandes plaines du centre. Je n'ai pas eu le choix de la destination car il n'y a qu'un train qui va au nord. Il va à Chicago et voila comment du Texas je me retrouve désormais à Chicago et dans la région des Grands Lacs. En plus de me faire gagner en confort (températures moins chaudes) je gagne en tranquillité avec les délais de passeport : je peux quitter 3 mois les usa en allant au Canada puis revenir 3 mois à l'automne. De plus je suis sans nouvelles d'un mail envoyé au sous-rectorat de la Polynésie Française concernant leurs besoins en profs de maths remplaçants à Tahiti: si l'Océanie ne veut pas de moi, autant rester en Amérique du Nord. Par contre en allant à Chicago je perds 10 degrés de longitude alors que j'avais avancé de 20 degrés à l'ouest depuis Miami : deux pas avant, avant un pas en arrière, à ce rythme là je ne suis pas près de terminer ce tour du monde. Le train n'est pas le moyen de transport de prédilection des américains. San Antonio est un carrefour ferroviaire du sud des Etats-Unis car il y passe deux lignes : la ligne du train Texas Eagle qui va au nord à Chicago et celle du train Sunset Limited qui fait le sud (La Nouvelle Orléans-Los Angeles). Malgré les 2 millions d'habitants la gare de San Antonio n'est pas plus grande que celle de Baume Les Dames : c'est un minuscule bâtiment difficile à trouver avec un guichet unique où il faut faire sonner une cloche pour faire venir le guichetier, et il y a quelques sièges pour s'asseoir. Pas besoin de tableau d'affichage pour les horaires des trains car le Texas Eagle ne passe qu'une fois par jour et le Sunset Limited trois fois par semaine dans chaque sens : une simple feuille au format A4 scotchée à l'entrée suffit. Comme les deux trains passent toujours de nuit, la gare et le bureau ne sont ouverts que de 21h à 07h. C'est donc à 22h que je suis allé acheter mon billet et les réflexes d'un français au guichet sont mauvais : je me suis fais retoquer car je n'avais pas mon passeport sur moi; il faut une pièce d'identité pour acheter un billet de train. J'ai suis donc retourné la nuit suivante et manque de pot entre temps le prix du billet pour le jour voulu a augmenté de 30 dollars : comme le train est souvent complet, le prix des billets fluctue beaucoup. A la gare lorsque j'ai acheté mon billet il y avait des personnes qui enregistraient leur bagage pour le prochain train. Les bagages doivent être pesés (pas plus de 50 livres-23 kilos) avant d'être envoyés dans une salle spécifique pour être chargés dans le wagon à bagages. Le voyageur américain habitué aux avions n'est pas trop dépaysé, on prend le train exactement comme on prend l'avion, de plus il faut être présent au plus tard 30 minutes avant le départ du train pour enregistrer les bagages. Il est vrai que quand on a 30 heures de train (ce qui était mon cas pour Chicago à 1700 kilomètres) on n'est plus à 30 minutes près. Ni même à 5 heures car ce fut finalement la durée du retard à la gare d'arrivée. Deux des 3 WC du train étaient bouchés et on n'allait pas tarder d'être dans la m... alors ils ont fait intervenir un camion spécialisé pour déboucher; ensuite comme les très nombreux trains de marchandises sont prioritaires sur les très rares trains de voyageurs (c'est la première fois que je voyais un train de voyageur en 4 mois aux USA alors que j'ai vu et surtout entendu -car ils klaxonnent très fort aux intersections- des longs trains de marchandises presque tous les jours) on a du laisser passer d'autres trains sur des passages à une voie. Si j'avais pris le train de la veille, ce qui était initialement prévu, ça n'aurait pas été mieux car celui-ci a percuté un camion semi-remorque à un passage à niveau; heureusement il n'a pas déraillé et il n'y a pas eu de blessé mais tout le contenu s'est répandu sur les voies et ça a du faire un sacré retard aussi. A l'approche de Chicago notre train a toutefois accéléré pour tenter d'assurer la dernière correspondance d'un passager, il s'est mis à klaxonner presque en continu pendant une demi-heure et j'ai relevé une pointe de vitesse à 130 km/h. Enfin, après m'être rendu à la gare de San Antonio le jeudi à 6h du matin, pour un train à 7h, je suis arrivé à Chicago le vendredi à 18h (au lieu de 13h) et j'ai quitté la gare à 19h (donc après 37 heures) après avoir attendu les bagages et remonté le vélo. Pas trop fatigué car le train était super confortable, bien plus que les trains européens (il leur faut bien ça pour se démarquer de l'avion). L'espaces entre les sièges était très important, les repose pieds se remontaient les sièges étaient largement inclinables et j'ai dormi aussi bien que dans un vrai lit. De plus il y avait une voiture spéciale avec juste des tables pour manger ou utiliser l'ordi. Ce trajet en train reste au final une bonne expérience, amusante, et une transition agréable entre le sud et le nord des USA en se laissant transporter. J'écrirais sur Chicago lors du prochain article car celui-ci est déjà bien assez long.


Si vous ne parvenez pas à lire cette vidéo de 12 minutes essayez de mettre à jour votre naviateur (de préférence Google Chrome ou Firefox) et d'utiliser un ordinateur et pas une tablette ou un téléphone.



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Article du Dimanche 31 mai 2015

22h55 - Etapes 399 – 402. Austin - San Antonio (201 kms)

Cet article n'est pas terrible mais cette portion du parcours ne l'était pas plus. J'avais arrêté ce récit à Austin. Austin est une ville en plein développement avec presque autant de bâtiments en construction que de bâtiments debout, c'est impressionnant. En Amérique des villes poussent comme des champignons. J'ai recroisé mes amis anglais et nous avons visité le capitole du Texas. Ensuite direction les premières pentes des montagnes rocheuses qui couvrent tout l'ouest de l'Amérique du Nord. Ce ne sont pas encore des cols de 2000 mètres mais des petites collines toute la journée. Beaucoup de ranchs dans les paysages, ce sont des vastes propriétés bien clôturés avec généralement des jolis portails. Le premier soir après Austin j'ai été invité chez un cycliste rencontré sur la route, c'est l'occasion de dire que mes premières impressions sur les texans (article précédent) n'étaient que des premières impressions car en fait ils sont aussi sympa que les autres américains et on m'aura encore souvent offert à manger sur cette portion. En raison d'un risque d'orage je n'ai parcouru que 20 kilomètres le lendemain, trouvant refuge dans la "primitive camping area" d'un "state park". Les state parks américains sont des espaces naturels protégés de quelques kilomètres carrés à accès payant avec souvent un intérêt particulier (source, cascade, rivière) et la possibilité de planter la tente. Ils sont gérés par des "rangers" qui assurent la protection du site et l'accueil des visiteurs. Je n'ai pas étudié le plan du state park avant de payer et il s'est avéré que la primitive camping area était à 5 kilomètres du bloc sanitaire du camping traditionnel, bâtiment en dur avec la douche, par un petit chemin de randonnée. Le lendemain soir comme la météo prévoyait des orages plus violents j'ai préféré bouger vers le camping normal pour plus de sécurité. Mais j'ai été surpris par l'orage alors que j'étais sur le chemin de randonné. Avec le vélo métallique et de nombreux objets métalliques dans le chargement.. Ca pétait fort de tous les côtés alors j'ai laissé le vélo pour partir me réfugier dans la forêt, restant accroupi pendant une demi-heure, en boule les mains sur les oreilles et les pieds joints (cette position inconfortable permet d'augmenter les chances de survie en cas de foudroiement) sous une pluie diluvienne. Il tombait tellement d'eau chaude que j'avais l'impression de prendre un bain gratos. Une heure plus tard j'ai monté la tente de nuit sous le déluge à la lumière des éclairs qui continuaient d'illuminer le ciel (parfois plusieurs dizaines par seconde, on voyait comme en plein jour) mais qui ne tombaient plus au sol. Cet orage aura fait beaucoup de dégâts : pont détruits, routes coupées, state park fermé le lendemain (mais ils m'ont laissé rester) et mes amis anglais ont été réveillés à 5 heures du matin par l'eau qui montait dans la chambre de leur hôtel à 20 kilomètres de là. Nouveaux orages prévus le soir suivant donc je suis resté une nuit supplémentaire, il y a encore eu un orage très impressionnant. Le matin suivant alors que mon vélo était chargé et prêt à partir pour continuer l'aventure j'ai interrogé différents rangers sur la météo du jour, de la semaine et de la saison...Rien n'était vraiment bon. Je suis resté de longues minutes à hésiter entre continuer ma route à l'ouest, retourner à l'est prendre le train à Austin pour quitter le Texas, ou rester une nuit supplémentaire au state park. J'ai finalement quitté le camping en allant à l'est vers Austin pour aller chercher des infos à la gare (1 jour de vélo). Je n'avais pas fait deux kilomètres que la pluie s'est remise à tomber et des coups de tonnerre se sont fait entendre au loin. Demi-tour et retour au camping. Excellente décision car tout juste avais-je fini de replanter la tente qu'un rangers est venu m'annoncer que l'alerte météo "tornado watching" (tornade en vue) s'était transformée en "tornado alert" (alerte à la tornade). Il m'a informé qu'une tornade se dirigeait tout droit vers nous! Il m'a donné des consignes de sécurité. Attendre l'arrivée d'une tornade sous une tente est très angoissant, mais heureusement la tornade a changé de trajectoire et il n'y a eu qu'un violent orage comme les jours précédents. Le jour suivant je suis encore resté dans le state park à cause des orages. C'est dans ces jours là que l'apprécie le plus mon immense tente (8m² au sol) et mes importantes réserves de nourriture (plus de 25 kilos à la sortie d'Austin). Après avoir survécu à un violent orage en pleine forêt et évité de justesse une tornade sur la route, des idées bizarres me sont passées par la tête comme rentrer en France dès le mois de juillet (mon appartement sera libre) mais j'ai finalement décidé de persévérer et d'aller rouler ailleurs en quittant par un autre moyen que la bicyclette ce maudit Texas. L'antenne wifi du camping ayant été endommagée par les orages, et la connexion 3G ne fonctionnant pas dans cet endroit paumé je suis resté 3 jours sans connexion internet. Quand enfin j'ai pu reprendre la route (à l'est vers Austin, good bye le Texas) j'ai trouvé un mac Do après 20 kilomètres avec la wifi. J'ai étudié le système de trains américains puis en sortant du Mac Do j'ai complètement changé de Cap pour aller au sud à San Antonio, ce qui me fait gagner 8 heures de train si je veux aller à Phoenix (20 heures au lieu de 28). Il fallait deux jours pour aller à San Antonio et la météo pour le lendemain s'annonçait calme avant 4 nouveaux jours d'orage. Mais sur la route un automobiliste puis le shérif m'ont encore informé d'une nouvelle alerte à la tornade. Cette tornade est resté loin et je n'ai eu que des mauvais vents de face. J'ai pu planter la tente à côté d'une église et le prêtre avec sa femme (ici ils peuvent se marier ce qui est quand même plus pratique) et un couple d'ami m'ont offert le diner et le petit déjeuner. Le lendemain au camping de San Antonio un gardien est venu frapper à ma tente à 23h30 pour m'informer qu'un violent orage arriverait dans 40 minutes et qu'il allait falloir que je me réfugie dans les sanitaires. Tiens cela faisait un jour et demi qu'il n'y avait pas eu d'alerte météo pour des phénomènes dangereux...Au Texas quand il n'y pas d'alerte météo pendant deux jours consécutifs on s'ennuie sec. Passé ce n-ième orage j'attends maintenant le prochain train pour l'Arizona. C'est 3 jours d'attente pour un train qui va faire 2000 kilomètres en 20 heures. Départ 2 heures du matin pour arriver à 20 heures le soir, la ligne complète (La Nouvelle Orléans-Los Angeles) fait 48 heures. Ce n'est pas le TGV Paris-Marseille. Peut-être vais-je changer d'avis et de destination d'ici là (pourquoi pas un train vers le nord) car je n'ai pas encore pris mon billet, mais je ne vais de toute façon pas continuer à l'ouest en vélo car une fois passés les orages ce sera un long désert avec 40°C, pas d'ombre et pas d'eau le long de la frontière mexicaine, et l'obligation de rouler de nuit pour ne pas que les pneus fondent sur la route d'après ce que me disent les cyclistes. J'aime l'aventure et la difficulté mais il y a des limites et je n'aime pas le risque. Plus courageux ou plus inconscients, mes amis anglais, eux, vont malgré tout continuer à l'ouest en vélo. Bonne chance à eux.

Etape 399. Austin - US09. 51 kms en 3h55 (12,9 km/h). Asc 600m.
Etape 400. US09 - Pedernales Falles State Park. 25 kms en 2h14 (11,2 km/h). Asc 400m.
Etape 401. PFSP - US10. 62 kms en 5h15 (11,8 km/h). Asc 600m.
Etape 402. US10 - San Antonio. 63 kms en 4h49 (13,1 km/h). Asc 400m.




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Article du Jeudi 21 mai 2015

00h44 - Etapes 388 – 398. La Nouvelle Orléans – Austin (958 kms)

J'ai quitté NOLA (New Orleans, Louisiana) en roulant pendant des dizaines de kilomètres sur une piste cyclable en haut d'une digue du Mississippi, après avoir fait un petit tour dans la ville pour voir le "french quarter" (carré français, centre ville) et à quoi ressemble cette ville. C'était chouette, il y avait beaucoup de maisons en bois peintes qui rappellent la Scandinavie. Aussi beaucoup d'artistes et de musiciens. J'ai longé le Mississippi pendant 150 kilomètres. Je n'ai pas retrouvé mon copain d'enfance, cet aventurier né sur les bords du fleuve qui n'aime pas l'école et qui est pour nous tous un ami. Il a du grandir et doit être un adulte à présent. Peut-être même que j'ai croisé son gamin allez savoir. J'ai vu le long du fleuve quelques oiseaux sympa et surtout des grosses usines (dans tous les domaines, céréaliers, chimiques, raffineries, gravats...) tous les kilomètres en moyenne dans cet endroit stratégique entre le golfe du Mexique et ce fleuve qui remonte les Etats-Unis selon un axe Sud-Nord. Petite difficulté ensuite dans la ville de Bâton Rouge car j'ai du traverser le Mississippi sur un vieux pont réputé extrêmement dangereux pour les cyclistes, et donc pour moi en particulier. La personne qui m'a hébergé me conseillait de faire un détour de 70 kilomètres au nord pour prendre un autre pont! J'ai préféré mettre mon réveil à 5h30 le matin (par chance c'était un dimanche) pour éviter le trafic et c'est allé tout seul, des ouvriers fermaient la voie de droite juste devant moi à cause de travaux (j'étais donc seul sur la voie) et il y avait peu de trafic au levé du jour. J'ai ensuite continué vers l'ouest, le far west (lointain ouest, très lointain) en faisant parfois des longs sprints en fin d'étape pour arriver avant les orages. C'est ainsi que j'ai terminé la 393ème étape à 15h l'après-midi exactement en même temps qu'un couple britannique qui voyage à vélo pour 5 mois aux USA. Nous avons sympathisé et dormi au même endroit : le propriétaire du musée d'histoire locale (plus de 7000 ans d'histoire dans le petit musée) propose gratuitement la visite guidée et un bungalow privé spécialement dédié aux voyageurs à vélo. J'ai roulé avec mes nouveaux amis quelques kilomètres le lendemain et nous avons franchi la frontière du Texas ensemble avant de nous séparer car la personne qui m'hébergerait le soir n'a pas voulu d'une tente supplémentaire sur son terrain, sa nouvelle femme ayant très peur des inconnus elle aurait quitté la maison si il y avait eu trois étrangers à la maison le soir... C'est comme cela dans tous le Texas. Les Texans sont les gens plus peureux du monde. Des véritables poules mouillées. Tout le monde a des armes à feu à l'entrée de la maison et si ils se sentent en danger sur leur propriété privée ils ont le droit d'ouvrir le feu et de tuer leur visiteur. C'est la loi et je ne vais donc pas risquer de sonner à leur porte pour leur demander pour planter ma tente sur leur terrain, comme je le faisais en Europe ou au Canada. Avec mon vélo bizard et mon anglais imparfait je risquerais ma vie. Ce n'est pas difficile d'acheter des armes, il y a des "gun store" partout et dans les supermarchés Walmart on trouve non loin du rayon fruits et légumes le rayon armes. Il y a des revolvers dès 20 dollars (vente interdite aux moins de 16 ans), des mitrailleuses et d'autres armes de guerres plus sophistiquées que l'on peut placer dans son caddie à côté des couches du bébé ou des délicieuses petites mangues du Mexique. Comme si leurs armes à feu ne constituaient pas une protection suffisante contres les méchants agresseurs, ils ont tous des gros chiens autour des maisons, parfois clôturées parfois ouvertes ce qui me vaut régulièrement des bagarres contre ces animaux, bagarres que je gagne le plus souvent en hurlant plus fort qu'ils n'aboient, et sans jamais les regarder (je fais bien attention également de ne jamais regarder les hommes ou les maisons, ou alors seulement en tournant les yeux derrière les lunettes de soleil). Il parait que le principal danger pour les cyclistes au Texas ce sont les bulldogs en liberté autour des fermes, il devient urgent que j'achète de la bombe lacrymogène. Enfin comme dernière protection les texans croient fort en Dieu, comme la plupart des américains d'ailleurs. Une anecdote parmi d'autres : un soir comme j'arrivais à un camping après la fermeture du bureau et que je devais partir le lendemain avant l'ouverture je me suis adressé à un homme qui était planté là pour lui demander des explications sur les formalités à accomplir (il fallait remplir un papier et mettre l'argent dans une poche du papier). Quelques instants plus tard je n'ai pas eu le temps de lui demander si il avait de la monnaie sur mon billet de 20 dollars que je l'ai vu partir en courant à grandes enjambées pour se réfugier dans sa voiture à 50 mètres de là. Il a eu peur de moi. De la vraie paranoïa. Cet état semble être un hôpital psychiatrique à ciel ouvert mais ce ne sont peut-être que mes premières impressions après seulement 4 jours. Heureusement il y a toujours des hôtes warmshowers formidables pour me réconforter (merci à Chad, Philip, Sarah, Rene's, John, Carol, George&Sheila, Casey). Cela a bien évidemment été un sujet de discussion avec mes amis anglais qui ont le même ressenti que moi. Ils disent que lorsqu'une voiture les double en se déportant complètement sur la voie de gauche c'est parce que le conducteur a peur d'eux. Je n'irai pas jusqu'à dire cela mais c'est possible. Sinon les paysages ont enfin changé, après 4 mois de forêts aux Etats-Unis je commence à voire des premières zones défrichées ou pâturent quelques bovins ou des chevaux dans des grands ranchs bien clôturés. En passant à côté des ranchs j'entends parfois les coups de feu des cow-bows à l'entraînement ce qui donne un peu plus de froideur et de caractère à ces terres mystiques et inhospitalières. Un mot de sport pour dire que j'ai pu remporter un match de basket-ball contre un adolescent lors de ma première soirée au Texas. Pas beaucoup de mérite car le môme mesurait bien 50 centimètres de moins que moi mais pour un frenchie qui arrive au pays des spurs et de TP c'était important de donner d'entrée une leçon de basket. Enfin je suis arrivé mardi soir à Austin, capitale en plein développement du Texas malgré que ce ne soit que la 4ème ville la plus peuplée (1 million d'habitants quand même). C'est la ville de Lance Armstrong et un important centre des microtechnologies (Dell, IMB, HP, TI, AMD ont leur siège ou des bureaux de recherche et développement). Il me faut un jour de repos, pas trop pour moi mais surtout pour mon vélo qui a besoin de maintenance après presque 2500 kilomètres non stop.

Etape 388. La Nouvelle Orleans – Gramercy. 90 kms en 5h41 (15,9 km/h). Asc 100m.
Etape 389. Gramercy – Bâton Rouge. 85 kms en 5h00 (16,9 km/h). Asc 100m.
Etape 390. Bâton Rouge – Opelousas. 102 kms en 6h12 (16,4 km/h). Asc 100m.
Etape 391. Opelousas – Kinder. 85 kms en 4h50 (17,5 km/h). Asc 100m.
Etape 392. Kinder – Merryville. 82 kms en 4h55 (16,7 km/h). Asc 200m.
Etape 393. Merryville – Spruger. 74 kms en 4h21 (17,0 km/h). Asc 100m.
Etape 394. Spruger – Livingston. 106 kms en 7h04 (15,0 km/h). Asc 600m.
Etape 395. Livingston – Conroe. 76 kms en 5h06 (14,9 km/h). Asc 500m
Etape 396. Conroe – Carmine. 134 kms en 8h49 (15,2 km/h). Asc 700m.
Etape 397. Carmine – Bastrop. 70 kms en 5h00 (14,0 km/h). Asc 300m.
Etape 398. Bastrop - Austin. 55 kms en 3h00 (18,3 km/h). Asc 300m.


Important. Vous avez certainement entendu parler du terrible tremblement de terre qui a secoué la ville de Katmandou il y a maintenant un mois. Plusieurs milliers de morts et une ville en ruines. Ma cousine Samjhana, née à Katmandou en 1995, a vécu 7 ans dans cette ville puis 6 mois à l'orphelinat avant d'être adoptée par ma tante Nadine à Besançon. Elle est toujours en contact avec sa famille. La maison est entièrement détruite. Sa mère biologique et sa soeur qui vient d'avoir un bébé vivent depuis un mois dans la rue sous une bâche en pleine saison des moussons. Ils ont besoin d'argent pour se nourrir et reconstruire. Votre aide financière est la bienvenue. Vous pouvez faire un don directement à Samjhana qui transmettra. Son adresse mail est samjhana.khushi@gmail.com. 100% de votre don servira a aider une famille népalaise à se reconstruire. Merci.


English.
Sorry i still don't write my blog in english but one day maybe. But here i would like to write a few words about the terrible earthquake who happened in Nepal one month ago. My cousin Samjhana was born in Katmandou in 1995. She spend 7 years in Nepal then 6 months in a orphanage, then she was adopted by my aunt at Besançon, France. She is a lovely girl. She is still in touch with her nepalese familly. Hopefully her mother, and her sister (who had a baby a few months ago) are still alive, but the house has been destroyed. They live in the street since the earthquake, it is raining a lot at this time of the year. They need money to buy food and built a new house. You can help by sending money to my cousin who will sent it to her familly. Her email adress samjhana.khushi@gmail.com. She speaks english. 100% of your donation will help a nepalese familly. Thanks.


Cette vidéo de 6 minutes n'est pas terrible mais devrait mieux marcher que la précédente. Si vous n'avez pas compris mon histoire de gamin en début d'article c'est que vous êtes trop jeune. Dans ce cas vous pouvez aussi cliquer sur la deuxième vidéo.





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Article du Vendredi 8 mai 2015

04h58 - Etapes 373 – 387. Orlando - La Nouvelle Orléans (1160 kms)

Il y a deux Florides, la Floride du bord de mer, totalement urbanisée, bruyante, dangereuse, et sans autre intérêt que quelques plages avec des "people" et des limousines... Et puis il y a l'autre Floride. Celle que l'aventurier à vélo découvrira en s'éloignant tranquillement de cette fourmillière humaine. Il y a des forêts luxuriantes, des marécages, des sources en pleine forêt qui créent des rivières, et faune impressionnante. J'aurai notamment observé un alligator en liberté en face de moi sur l'île d'une rivière. Peut-être endormi, il est resté parfaitement immobile pendant l'heure où je l'ai regardé. Du coup je n'ai pas vu sa tête mais c'est peut-être aussi bien comme cela. J'ai vu aussi une jolie tortue, elle traversait la route devant moi et a évité de justesse la voiture qui arrivait derrière. Bravo la tortue! Et toujours ces nombreux pélicans que j'aime beaucoup ainsi que d'autres rapaces dans le ciel. Et bien sur les écureuils mais désormais je les aime moins car une nuit ils m'ont volé un oeuf, du pain, des céréales et des noix! Le matin ils ont eu le culot de revenir vers moi, si j'aurais pu en attraper un je lui aurait donné une leçon mais ils grimpent vite aux arbres on ne peut jamais les attraper! Passée cette Floride sauvage et fort agréable, j'ai ensuite plongé vers le golfe du Mexique. La mer est transparente, le sable presque blanc et l'eau à la bonne température : des plages parfaites et beaucoup de motards le long de la côte. C'est le vent dans le dos que j'ai ensuite traversé l'Alabama et le Mississipi, deux états qui ont un petit accès à la mer, avant d'arriver en Louisiane, le plus francophone des états d'Amérique : on trouve du français dans de nombreux lieux géographiques et le créole est couramment parlé par une partie de la population. La côte a été ravagée par un ouragan en 2005, les maisons qui ont été reconstruites ont toutes été bâties en hauteur sur des pilliers et c'est assez spécial. Enfin après 20 étapes sans interruption depuis Miami (j'en avais jamais fait autant d'affillée depuis le début de ce voyage, avec en plus une bonne moyenne de 80 kilomètres par jour) je suis arrivé à la Nouvelle Orléans ce mercredi soir, une ville où l'on me parle beaucoup de musique (jazz) et d'esclavage (cannes à sucre). J'ai pris un premier jour de repos pour écrire ce blog et préparer la suite... A l'ouest, toujours à l'ouest, telle est ma devise, mais le far west porte bien son nom : Phoenix est encore à 2900 kilomètres et Las Vegas à 4000! Pas le temps de se reposer trop longtemps avec mon séjour limité aux Etats-Unis, et l'ouest qui est très attrayant...Il faut déjà reprendre la route!

Je voudrais profiter de cet article pour remercier toutes les personnes du réseau warmshowers.org qui m'ont accuilli sur cette portion. En Europe je n'utilisais presque pas ce réseau à la cause de la facilité de trouver des campings pas chers, des auberges de jeunesse ou de dormir dans la nature. Mais ici tout est plus compliqué, il y a beaucoup moins de campings et c'est plus cher, beaucoup moins d'auberges de jeunesse, et la nature est moins sûre à cause des animaux sauvages (ours, coyottes, serpents...). Alors merci beaucoup à Walter de Cooper City qui est venu me chercher à l'aéroport et m'a conduit dans sa maison à 10 kilomètres, à TIII qui a essayé de m'héberger le jour suivant à West Palm Beach mais il y a eu un problème avec le téléphone, à Chris qui m'a hébergé à Titusville, à Christopher et Pam qui m'ont hébergé à Orlando et m'ont gardé des affaires dans leur maison pendant 4 mois, à Debie à "The Villages" une ville irréelle de 100 000 habitants, presque autant de retraités, fondée il y a 25 ans et qui compte 40 terrains de golf, 70 000 voitures de golf, 70 piscines muniscipales, etc...J'ai pu nager tôt le matin dans l'une des piscines et Debie m'a offert un bonnet de bain des USA comme souvenir. Merci à Bernice et Mike qui m'ont carrément payé le restaurant avec un cuisinier très fort qui cuisinait sur la table devant nous. C'était bien bon et j'ai bien dormi. A Ashley le lendemain qui m'a laissé un place dans une collocation étudiante à Gainesville, c'était bien cool. A Maria (Et Diane) de Monticello, qui voulait me donner plus d'objets et de nourriture que mon vélo pouvait en porter. A Suzan et Kevin le lendemain qui ont trouvé un ingénieux système pour recharger mon appareil photo (chargeur oublié en France) en plus de m'avoir hébergé et nourri. A David de Blounstown qui laisse à disposition des voyageurs à vélo un bungalow aménagé avec eau courante et électricité en plein milieu de la forêt, j'ai pu entendre les coyottes hurler la nuit et ça ma définitivement passé l'envie de camper seul dans les forêts américaines, à Janice à Panama City qui m'a offert le diner en plus du lit confortable, à Michaël à Pensacola qui m'a laissé planter la tente dans sur son terrain, de même le lendemain chez John à Dolphin Island qui n'était pas là mais laisse les voyageurs à vélo camper sous sa maison construite sur piloti avec accès eau/éléctricité/wifi...Et je n'oubliera pas Brooke de Sainte Lucie qui après m'avoir vendu de délicieuses pâtisseries sur un marché local m'a spontanément invité à dormi rchez elle la nuit suivante. Merci aussi à tous les membres du réseau warmshowers qui m'ont accueilli précédemment (Blake, 3 nuits à New-York, Sonja, 5 nuits à Washington,...).

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ENGLISH
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Sorry i never write my blog in english because it would take to much time. If you don't speak french feel free to use Google translator. But here I would like to write a few words to say thank you to the great members of the warmshowers.org community who have hosted me the last days. Between Miami and New Orleans i could stay 14 nights in the 21 nights with warmshowers.org members and that really help me for my tour! Thank you very much to Walter from Cooper City wo picked me up with his truck at Miami airport to his house and let me sleep inside, to TIII at west Palm beach who tried to host me but there was a problem with the phone, to Chris at Titusville, to Christopher and Pam at Orlando who kept in their house my personnal items during my 4 months break in France. Thank you very much also to Debie at "The Villages", a very special and amazing city in Florida, i could swim the morning in one of the 70 smimming pools of the city! Thank you very much to Berenice and Mike the folowing day at Occala who not only let me sleep in their house but also invited me in a very good restaurant for the diner (that was more than hopitality!), to Ashley at Gainesville the following day with a very short notice request, thank you very much to Maria (and Diane) from Monticello who wanted to give more food and items than my bicycle could carry, to Suzan and Kevin who could fix my camera after giving me a dinner and a place to sleep, to David at Blounstown who let for free his comfurtable cabin in the nature -in the middle of the forest- to the travelling cyclists, what an amazing place to stay the night! Thank you to Janice at Panama city who also offer me a bed and a dinner, to Mike at Pensacola and John at Dolphin Island who let me set up a tent in they yard. Thanks you to Brooke (not from warmshowers) meet at a local food market who invited me foor the following night at Sainte Lucie, and all the warmshowers members who hosted me in the past (Blake, 3 nights at New-York, Sonja, 5 nights at Washington,...). What wonderful people you are in the United States!

Etape 373. Orlando – The Villages. 87 kms en 5h54 (14,8 km/h). Asc 300m.
Etape 374. The Villages - Ocala. 35 kms en 2h16 (15,2 km/h). Asc 100m.
Etape 375. Ocala - Gainesville. 86 kms en 5h17 (16,2 km/h). Asc 300m.
Etape 376. Gainesville – Suwanee River State Park. 70 kms en 4h40 (14,9 km/h). Asc 200m.
Etape 377. SRSP - Monticello. 79 kms en 4h43 (16,8 km/h). Asc 300m.
Etape 378. Monticello - Tallahassee. 49 kms en 3h30 (14,0 km/h). Asc 400m.
Etape 379. Tallahassee - Blountstown. 103 kms en 6h36 (15,6 km/h). Asc 200m.
Etape 380. Blountstown – Panama City. 78 kms en 5h14 (14,8 km/h). Asc 200m.
Etape 381. Panama City – Santa Rosa Beach. 70 kms en 5h00 (14,1 km/h). Asc 100m.
Etape 382. Santa Rosa Beach – Pensacola. 104 kms en 6h34 (15,8 km/h). Asc 200m.
Etape 383. Pensacola – Dauphin Island. 94 kms en 5h20 (17,6 km/h). Asc 100m.
Etape 384. Dauphin Island – Gautier. 78 kms en 4h47 (16,2 km/h). Asc 100m.
Etape 385. Gautier – Waveland. 86 kms en 5h09 (16,7 km/h). Asc 100m.
Etape 386. Waveland – La Nouvelle Orléans (New Orleans). 82 kms en 4h47 (17,1 km/h). Asc 100m.

Désolé je crois que la vidéo ne marche pas très bien il faut que j'améliore.



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Article du Vendredi 24 avril 2015

04h04 - Etapes 368 – 372. Miami – Orlando (427 kms)

Après quelques semaines de pause, me voila de retour sur les routes. De retour pour un tour : un grand tour, un petit tour, je ne sais pas encore, mais les jambes vont encore tourner, tout comme les roues, la chaine, le pédalier etc. Il est temps de tourner la page de cette interruption hivernale chez ma soeur Elise qui m'a très gentillement accueilli à Besançon. Des tours de roues il faudra encore en faire car je ne compte pas arrêter ce voyage tout de suite. Mon VDD de deux ans s'est transformé en VDI et je commence tout juste à avoir une organisation et du matériel satisfaisants. Seuls une maladie, une femme ou un accident (la femme pouvant arriver par accident) pourront me stopper. L'argent pourra au pire m'obliger à faire des pauses comme cet hiver, mais ne pourra pas terminer ce voyage. Les premières péripéties de cette nouvelle année ont commencé dès l'aéroport de Copenhague, en transit en Nice et Miami. A l'embarquement on m'a refusé l'entrée dans l'avion au motif que je n'avais pas de billet retour! Pour voyager aux Etats-Unis avec le programme d'exemption de VISA (ESTA) il faut soit disant un billet retour et les compagnies aériennes doivent le vérifier. En septembre à la frontière canadienne, j'étais entré aux Etats-Unis sans qu'on me demande de justificatif de sortie du territoire et je ne m'attendais donc pas à cela. Pour me tirer de cette situation j'ai dit que j'allais quitter les USA en vélo par la frontière canadienne (en vérité je ne sais pas vraiement ni où ni quand ni comment je vais quitter les USA), les hôtesses ont appellé leur supérieur et la réponse fut négative. Il n'y avait plus qu'une solution alors que l'heure du décollage approchait dangereusement : acheter immédiatement un billet d'avion pour quitter les USA, avec le smartphone à écran cassé de l'hôtesse...Ce que j'ai fait. Un billet New-York-Ottawa à 50 euros non remboursable que je n'utiliserai jamais, mais cette formalité accomplie les hôtesses m'ont fait des grands sourires et m'ont laissé entrer...Ouf. Pas le temps de souffler à l'arrivée, après 9 heures de trains TER entre Dole et Nice le mercredi, 16 heures d'avions dans une journée de 30 heures le jeudi, j'ai attaqué directement le vendredi matin pour une étape de plus de 100 kilomètres terminée à 1 heure du matin car aucun camping le long de la côte est de la Floride, aucune auberge de jeunesse, pas de warmshower/couchsurfing disponible, pas de nature pour planter la tente (tout était bétonné et les rares espaces sauvages étaient barricadés) alors j'ai du tardivement me résoudre à planter la tente sur une plage publique malgré le risque d'orage et le fait que ce soit interdit. La météo n'est pas terrible mais on ne va pas de plaindre d'avoir du soleil. Le soleil brûle la peau (il n'est plus question de rouler torse-nu comme en décembre) et la nuit les températures ne descendent pas sous les 21-22°C avec un taux d'humidité élevé. Risque d'orages tous les soirs (je n'en aurai eu qu'un). Mais j'ai retrouvé la Floride que j'aime avec ses écureuils, pélicans et autres oiseaux sauvages, une bonne immersion dans la nature et aussi, moin s cool, dans le traffic automobile. J'ai régulièrement emprunté des routes secondaires à 3 voies avec un traffic digne du périphérique parisien aux heures de pointe, cela sur des centaines de kilomètres. Je suis repassé par Orlando pour récupérer des affaires laissées chez Chris et Pam en décembre mais je ne suis pas allé à Miami (10 kms au sud de l'aéroport d'atterrissage) ville assez peu intéressante. Maintenant je vais rouler un peu, et peut-être beaucoup, en direction de l'ouest. L'aventure continue!

Etape 368. Cooper City - Juno Beach. 116 kms en 6h50 (16,9 km/h). Asc 200m.
Etape 369. Juno Beach – Port st Lucie. 67 kms en 4h10 (16,1 km.h). Asc 100m.
Etape 370. Port St Lucie – San Sebastien Inlet State Park. 83 kms en 4h38 (17,8 km/h). Asc 0m.
Etape 371. SSISP – Titusville. 96 kms en 6h04 (15,9 km/h). Asc 200m.
Etape 372. Titusville - Orlando. 65 kms en 4h42 (13,8 km/h). Asc 100m.


99 miams  [10 commentaires ]