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23/06/2021 : Saint Claude, France.

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Article du Mercredi 8 avril 2020

13h46 - Etapes 1099-1106. Siem Riep - Roulans (771 kilomètres)

[FR] (in english below)
Les temples d'Angkor sont un lieu fascinant. Espacés d'un ou deux kilomètres les uns des autres sur une superficie d'environ 6×6 km², ils sont très grands et possèdent de nombreuses caractéristiques, comme ces éléphants ou lions en pierre, ou ces sortes de hautes cheminées dans lesquelles des feux étaient probablement entretenus. Le plus grand des temples est immense et contient des fresques de pierre taillée qui s'étendent sur des dizaines de mètres de long, représentant principalement des scènes de combat à la lance et au cheval qui ne sont pas sans rappeler les scènes de la tapisserie de Bayeux qui est de la même époque. Il faut beaucoup d'imagination pour tenter de se représenter les scènes de vie qui se déroulaient dans cette cité, mais cela devait être magnifique. Rongés par le temps et l'érosion, certains temples sont couverts par la végétation, donnant un côté mystique à l'endroit, et matière à réfléchir sur la décadence d'une civilisation, son effacement, sur le renouvellement des choses et sur la force et la puissance de la nature et de la vie. Quelque soit la grandeur d'une civilisation, quelque soient ses victoires, ses conquêtes, ses rois, ses dieux, sa magnificence, son influence, sa prospérité, sa gloire, la taille de ses monuments, le rayonnement de sa culture, de ses savoirs faire, quelque soit la beauté de ses chants, danses, vêtements ou le raffinement de sa cuisine, sa puissance s'effacera toujours devant celle de la nature. Une réflexion universelle, mais aussi d'actualité, à l'heure où ces temples étaient désertés par des touristes confinés, pour beaucoup, dans leur pays d'origine. Au troisième millénaire, notre immense et riche civilisation mondialisée, ultra développée, sophistiquée, croulant sous l'abondance de biens, de nourriture et de technologies, tremble devant un virus de 125 nanomètres de long. Malgré la pandémie devenue mondiale, et la fermeture soudaine pour des raisons sanitaires de la frontière du Viêtnam vers laquelle je faisais route, bien que prudent, j'étais de mon côté, encore loin de trembler. "Ce n'est pas bien grave !". "Je vais plutôt aller au Laos... De là, je demanderai un visa touristique de deux mois pour entrer en Thaïlande, retournerai visiter longuement ce pays, et demanderai depuis Bangkok un visa touristique de 6 mois pour l'Australie". Je me voyais déjà rouler l'hiver austral de Darwin à Melbourne en passant par Perth, dormant tous les soirs en sécurité à des dizaines de kilomètres de toute présence humaine, tandis que dans le même temps, une partie du monde serait décimée par cette terrible pandémie. Et même si ce visa de 6 mois ne m'était pas accordé, ou que les frontières australiennes eussent fermé entre temps, ça n'aurait pas été bien grave non plus ! Dans ce cas extrême, je me serais alors réfugié dans les territoires français de Nouvelle-Calédonie ou de Polynésie, le temps de laisser passer cette crise planétaire. En éternel doux rêveur, je me voyais déjà bosser mon site de maths depuis des plages paradisiaques de sable blanc et fin, devant des eaux limpides et turquoises, à Bora-Bora ou à Tahiti, sous une température de 32°C mais avec une petite brise fraîche venue de l'océan. Attirées par la pancarte "WORLD TOUR" de mon vélo, des superbes filles en maillot de bain seraient alors venues me voir, et je leur aurais raconté mes histoires de tour du monde, un grand verre de cocktail tropical à la main... Bref, il n'y avait rien de trop inquiétant dans cette dramatique situation mondiale pour la poursuite de ce voyage et de ce chouette mode de vie...Après les temples d'Angkor, j'ai donc poursuivi ma route vers l'est, en pédalant dans une grande insouciance des problèmes du monde actuel, saluant de la main les piétons, disant bonjour avec des grands sourires aux enfants du bord de la route, ou plutôt en leur répondant car le plus souvent ils étaient les premiers à dégainer le salut et l'immense et magnifique sourire, mangeant chaque jour des kilos et des kilos de succulents fruits tropicaux, m'invitant avec curiosité dans une soirée de mariage, assistant au magnifique concert du mariage, me faisant inviter par des invités à une table et offrir une bière avant d'être viré par des policiers 2 minutes plus tard, et reprenant alors le lendemain la route en me dirigeant vers la capitale Phnom Penh du pays. À l'approche de la capitale, toutefois, le ciel s'est assombri. L'Australie a brusquement fermé ses frontières, et la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie ont fermé leur accès aux non-résidents. J'ai pris un petit coup derrière la tête. Depuis quelques mois, je voyageais un peu dans un grand couloir avec des portes qui se fermaient de partout : celle de la Chine d'abord, puis celle de la Corée du Sud, du Japon, et des Jeux olympiques de Tokyo ensuite, mais comme le monde est grand, il y avait toujours de nombreuses portes ouvertes. Désormais, avec la fermeture de ces nouvelles portes, ainsi que celle du Laos à quelques jours d'intervalle, les choses se compliquent sérieusement. Lorsque j'arrive à Phnom Penh, il n'y a plus qu'une solution : retourner immédiatement en Thaïlande, d'où je pourrai poursuivre le voyage pendant quelques semaines ou rentrer facilement en France par l'un des nombreux vols low-costs en cas de trop grand risque de contamination par le virus. Mais le ciel s'obscurcit encore : la Thaïlande a changé ses règles d'entrée la veille. Désormais, il faut une attestation médicale de moins de 3 jours attestant de l'absence de symptômes du coronavirus, ainsi qu'une attestation d'assurance pour entrer. Je souscris donc pour la première fois de ma vie une assurance santé voyage, pour un mois, obtiens l'attestation, puis deux heures plus tard, j'obtiens l'attestation médicale après examen auprès du docteur Garen, médecin référant de l'ambassade de France. Bien renseigné, il m'indique que ce ne sera toutefois pas suffisant pour embarquer pour la Thaïlande, car, nouveauté du jour, il faut désormais en plus de tout cela un test de dépistage négatif au coronavirus, que le Cambodge ne fait pas aux personnes qui se portent bien... De plus, le test du Cambodge ne serait pas reconnu par la Thaïlande ! Il me fait quand même l'attestation, car peut-être que par la route, cela peut encore passer sans ce test... Muni de tous les documents, je me dirige ensuite vers l'ambassade de Thaïlande pour m'assurer que je pourrai bien passer la frontière terrestre, après trois jours de vélo depuis Phnom Penh. Mais l'ambassade est exceptionnellement fermée, et un mot à l'entrée précise que toutes les frontières terrestres avec le Cambodge sont fermées depuis ce jour, qu'il faut effectivement un test négatif du coronavirus pour entrer par avion, ce que personne au Cambodge ne peut fournir, et de plus, l'attestation d'assurance doit également mentionner la prise en compte de l'épidémie de coronavirus, et la mienne souscrite tôt le matin ne le mentionne pas. En cherchant plus d'infos, j'apprends que le nombre de cas de malades à Bangkok a explosé la veille, et certaines voix demandent déjà le confinement de la capitale...C'est mort pour la Thaïlande. Sans autre porte de sortie, et avec un visa touristique limité au Cambodge, dans un pays pauvre aux faibles moyens médicaux, c'est fini pour continuer le voyage. On me vient de me claquer la dernière porte au nez! Je suis pris au piège... Fait comme un rat au bout du couloir. P@t@@n, merde!!! Le voyage s'arrête déjà, et c'est un coup dur après une année 2019 déjà parfaitement nulle, et alors que je pensais enfin être reparti au long cours pour vivre mes rêves...Il n'y a plus de vols commerciaux disponibles vers la France, je suis les recommandations de l'ambassade de France, attends quelques jours dans un hôtel de la capitale, avant d'être choisi pour être rapatrié dans un Airbus A380 affrété par la France, en compagnie de 412 compatriotes, et avec une facture de 450 euros à payer au trésor public avant l'été. Arrivé à 6 heures du matin à l'aéroport de Roissy près de Paris, dans une France en confinement, il n'y a pas de TGV pour Besançon ni ce jour ni les jours suivants. Il est également déjà trop tard pour espérer attraper le TER pour Laroche-Migennes en Bourgogne qui part en gare de Bercy à 8 h. Quant à la dernière option TER, qui part le soir pour Troyes, j'arriverai certainement avant lui si je pars à vélo, ce qui sera moins dangereux pour moi et pour les autres, et me fera économiser les 30 euros du billet de train. Muni d'une autorisation datée de la police nationale à l'aéroport m'autorisant à rejoindre mon domicile, mais dont je ne connais pas la date limite de validité, j'entame donc le trajet à vélo vers Besançon, en allant le plus vite possible pour ne pas prendre d'amende après avoir passé trop de temps sur la route... De passage à Troyes, il n'y a aucun TER qui part dans la journée ou le jour suivant, ni pour Dijon, ni pour Chaumont au autre... Je dois vraiment tout faire à vélo ! La météo se gâte, la troisième étape se fait dans des conditions éprouvantes sous la pluie et la neige... Le choc thermique d'être passé de 36°C à l'embarquement de l'avion, à 1°C à la sortie, s'ajoute aux 6 heures de décalage horaire, à la nuit blanche dans l'avion, aux 3 étapes consécutives de 130 kilomètres chacune, aux deux nuits de mauvais sommeil dans la nature dans le froid sans équipement adapté, et enfin à cette dernière étape dans des conditions hivernales. C'est exténué que j'arrive à Besançon chez ma sœur, seulement deux jours après avoir atterri à Roissy. J'y passe la nuit, récupère des vêtements chauds et une casserole pour aller vivre mon confinement forcé à l'isolement dans la maison en vente et parfaitement vide de mes parents, mon appartement étant loué et ne souhaitant pas être hébergé dans la famille à Dole de peur d'être contaminé ou de contaminer les oncles et tantes âgés. Trop chargé pour faire des courses importantes, je dois refaire un aller-retour vers Besançon depuis Roulans dans la soirée, mais le supermarché Carrefour ferme plus tôt que d'habitude, je ne peux pas entrer dedans et je fais l'aller-retour à Besançon pour rien! Je referai un aller-retour le lendemain, puis un autre à Baume-Les-Dames le jour suivant pour compléter. Débute alors une période d'attente de réouverture des frontières pour pouvoir poursuivre cette aventure au long cours, décidément bien bouleversée depuis de nombreux mois maintenant !

Etape 1099. Siem Reap – Stoung. 99 kms.
Etape 1100. Stoun – Tang Krasang. 78 kms.
Etape 1101. Tang Krasang – Skun. 66 kms.
Etape 1102. Skun – Phnom Pehn. 82 kms.
Etape 1103. Aéroport Paris Roissy CDG – Avon-La-Pèze. 122 kms
Etape 1104. Avon-La-Pèze – Rouvres-sur-Aube. 139 kms
Etape 1105. Rouvres-sur-Aube – Besançon. 130 kms
Etape 1106. Besançon-Roulans-Besançon-Roulans. 55 kms


Vous trouverez ci-dessous deux petites vidéos amateur d'une et 3 minutes à propos de ces dernières semaines. Pardon d'avance pour les torticolis, peut-être devriez vous les regarder depuis un smartphone et tourner l'écran.


Thailande



Cambodge et France



[EN]
The temples of Angkor are a fascinating place. Spaced one or two kilometers from each other over an area of ​​about 6 × 6 km², they are very large and have many characteristics, such as these elephants or stone lions, or these kinds of tall chimneys in which fires were probably maintained. The largest of the temples is immense and contains frescoes of cut stone that extend over tens of meters long, mainly representing scenes of combat with spears and horses. It takes a lot of imagination to try to imagine the scenes of life taking place in this city, but it had to be magnificent. Consumed by time and erosion, some temples are covered by vegetation, giving a mystical side to the place, and food for thought on the decadence of a civilization, its erasure, on the renewal of things and on the strength and the power of nature and life. Whatever the size of a civilization, whatever its victories, its conquests, its kings, its gods, its magnificence, its influence, its prosperity, its glory, the size of its monuments, the influence of its culture, of its knowledge make, whatever the beauty of its songs, dances, clothes or the refinement of its cuisine, its power will always fade in front of that of nature. A universal thought, but also of topicality, at a time when these temples were deserted by tourists confined, for many, to their country of origin. In the third millennium, our immense and rich globalized civilization, ultra developed, sophisticated, crumbling under the abundance of goods, food and technologies, trembles because of a virus of 125 nanometers long. Despite the pandemic that had become global, and the sudden closure for health reasons of the Vietnam border towards which I was traveling, although cautious, I was, still far from trembling. "It doesn't matter !". "I will rather go to Laos ... From there, I will ask for a two month tourist visa to enter Thailand, will return to visit this country for a long time, and will ask for a 6 month tourist visa to Australia from Bangkok". I could already see myself driving the southern winter from Darwin to Melbourne via Perth, sleeping every night safely, tens of kilometers from all human presence, while at the same time, part of the world would be decimated by this terrible pandemic. And even if this 6 month visa was not granted to me, it would not have been a problem either! In this case, I would then have taken refuge in the French territories of New Caledonia or Polynesia, the time to let pass this planetary crisis. As an eternal sweet dreamer, I already saw myself working my math site from paradisiacal beaches of fine white sand, in front of crystal clear and turquoise waters, in Bora-Bora or in Tahiti. Attracted by the "WORLD TOUR" sign on my bike, superb girls in swimsuits would have come to see me, and I would have told them my stories of round the world, a large glass of tropical cocktail in hand ... In short, there was nothing too worrying for the continuation of this journey and way of life in all this situation ... After the temples of Angkor, I thus continued my road towards the east, by pedaling in a great carelessness of the problems of the current world, greeting pedestrians, saying hello with big smiles to the children by the road, or rather by answering them because more often than not they were the first to draw the salvation and the immense and wonderful smile, eating kilos and kilos of succulent tropical fruits every day, inviting myself with curiosity to a wedding evening, attending the magnificent wedding concert, being invited by guests to a table and offering a beer before beeing forced out by two policens 2 minutes later, and then hit the road the next day heading towards the capital Phnom Penh of the country. As we approach the capital, however, the sky has darkened. Australia abruptly closed its borders, and Polynesia and New Caledonia closed their access to non-residents. I took a little hit behind the head. For the past few months, I have been traveling a bit in a large hallway with doors that closed everywhere: that of China first, then that of South Korea, Japan, and then the Tokyo Olympics, but because the world is big, there were always many doors open. Now, with the closure of these new doors, as well as that of Laos a few days apart, things are getting seriously complicated. When I arrive in Phnom Penh, there is only one solution: return immediately to Thailand, from where I can continue the trip for a few weeks or easily return to France by one of the many low-cost flights, in the case of too great a risk of contamination by the virus. But the sky is still darkening: Thailand changed its entry rules the day before. From now on, you need a medical certificate of less than 3 days attesting to the absence of symptoms of the coronavirus, as well as an insurance certificate to enter. I therefore take out travel health insurance for the first time in my life, for a month, obtain the certificate, then two hours later, I obtain the medical certificate after examination with Doctor Garen, referring doctor of the embassy of France. Well informed, it indicates to me that it will not however be enough to embark for Thailand, because, novelty of the day, it is now necessary in addition to all this a negative screening test for coronavirus, which Cambodia does not do to people who are doing well ... In addition, the Cambodia test would not be recognized by Thailand! It still gives me the certificate, because maybe by the road, it can still pass without this test. With all the documents, I then head to the Thai embassy to make sure that I will be able to cross the land border, after three days of cycling from Phnom Penh. But the embassy is exceptionally closed, and a letter at the entrance specifies that all the land borders with Cambodia have been closed since that day, that it actually takes a negative coronavirus test to enter by plane, which no one in Cambodia cannot provide, and moreover, the insurance certificate must also mention the taking into account of the coronavirus epidemic, and mine does not mention it. By looking for more info, I learn that the number of cases of patients in Bangkok exploded the day before, and some voices are already asking for the confinement of the capital... It's dead for Thailand. With no other way out, and with a tourist visa limited to Cambodia, in a poor country with poor medical means, it's over to continue the journey. I take the last door in my face. I'm trapped ... Made like a rat at the end of the corridor. Fuck, shit !!! The trip already stops there for this year, and it's a big blow after a year already perfectly null 2019, and while I thought finally to have left in the long term to live my dreams in the long term ... There is no more commercial flights available to France, I follow the recommendations of the French Embassy, ​​wait a few days in a hotel in the capital, before being chosen to be repatriated in an Airbus A380 chartered by France, in company of 412 compatriots, and with a bill of 450 euros to be paid to the french public treasury before the summer. Arrived at 6 a.m. at Roissy airport near Paris, in a confined France, there is no TGV train for Besançon either this day or the following days. It is also already too late to hope to catch the TER regional train for Laroche-Migennes, which leaves at Bercy station at 8 a.m. As for the last TER regional train option, which leaves for Troyes in the evening, I will certainly arrive before him if I go by bike, which will be less dangerous for me and for others, and will save me 30 euros for the train ticket. With a dated authorization from the national police at the airport authorizing me to reach my home, but of which I do not know the expiry date, I therefore begin the journey by bike to Besançon, going faster possible not to take a fine after spending too much time on the road ... Passing through Troyes, there is no TER train leaving during the day or the next day, neither for Dijon, nor for Chaumont or other ... I really have to do everything by bike! The weather is getting worse, the third stage is done in the rain and snow ... The thermal shock of having gone from 36 ° C when boarding the plane, to 1 ° C at the exit, is added to the 6 hours of jet lag, the 3 consecutive stages of 130 kilometers each, the two nights of poor sleep in nature in the cold without suitable equipment, and finally to this last stage in winter conditions. It is exhausted that I arrive in Besançon at my sister's house, only two days after having landed in Roissy. I spend the night there, get warm clothes and a pan to go and experience my forced confinement in isolation in the house for sale and completely empty of my parents, my apartment being rented and not wishing to be accommodated in the family at Dole for fear of being contaminated or of contaminating older aunts and uncles. Too loaded to do major shopping, I have to go back and forth to Besançon from Roulans in the evening, but the Carrefour supermarket closes earlier than usual, I can't get in and I go back and forth to Besançon for nothing! I will go back and forth the next day, then another to Baume-Les-Dames the next day to complete. Then begins a waiting period to reopen the borders to be able to continue this long-term adventure, decidedly upset for many months now!

198 miams  [2 commentaires ]

Commentaires (cacher) :

De Gérard Martinez, il y a 5 ans (+ 99 miams) :     Bonjour Florent. C'est ce qui s'appelle attraper un chaud et froid. Heureusement que les milliers de kilomètres accomplis t'ont aguerri.Après les éléphants,cerfs et autres porc-épic,il va te falloir affronter la bêtise humaine, confinés les gens peuvent devenir bizarre.Bon courage.Gé

De Florent, il y a 5 ans (+ 99 miams) :     Bonjour Gérard, oui c'est cela, bizarre et mauvais. Avant-hier, cet animal de conducteur d'une camionnette m'a klaxonné en m'invectivant lorsqu'il m'a doublé avec mon vélo sur la route du retour de courses...Il m' quitté tellement vite que je n'ai pas eu le temps de lui dire ce que je pensais de lui, mais ce n'était pas gai! Bon courage à vous aussi dans le Gard.



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