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23/06/2021 : Saint Claude, France.

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Article du Dimanche 22 janvier 2017

11h42 - Etapes 657-664. Singapour - Kuala-Lumpur (458 kms)

[FR]
De Singapour, ville-état prospère et place financière importante à l'extrémité sud de l'Asie, à Kuala Lumpur, ville en pleine expansion et en plein travaux, capitale de la Malaisie, le vélo m'a promené d'abord dans des décors urbains de hauts building parfaitement agencés pour impressionner et attirer les visiteurs et les fonds d'argents. Puis j'ai emprunté le long pont entre Singapour et la Malaisie, sur une étroite bande réservée aux deux roues sur laquelle circulent environ 30 000 travailleurs frontaliers à motos chaque jour et avec qui j'ai du tantôt jouer des coudes tantôt serrer les fesses (et me boucher le nez) en espérant être vu pas ces milliers de bolides lancés sur cette étroite bande et tentant de ne pas être asphyxié par les pots d'échappements, puis je suis arrivé dans un nouveau pays en Malaisie, un pays avec moins d'argent, des bâtiments et routes moins belles qu'à Singapour. Le coût de la vie est plus faible et la nourriture plus intéressante. J'ai adoré boire à la paille l'eau des noix de coco fraiches qui sortent du frigo, les succulents dokongs, fruit jamais vu et goûté auparavant, d'aspect litchi avec un goût plus proche des agrumes (pamplemousse), sans gros noyau, et dont j'ai fait une grande cure pendant trois semaines. Aussi les poissons étaient tellement bons et tendres que je me suis demandé s'ils étaient vraiment cuits, quand aux fruits de mer en tous genre ils étaient aussi de la fête culinaire (à l'occasion essayez cette assiette de coquillages marinés accompagné d'un verre de jus de fruit de la passion fraichement pressé). La pauvreté du pays à cependant ses mauvais côtés, les égouts sont rarement enterrés et sont à ciel ouvert dans les rues alors parfois il faut manger ces bonnes choses à côté d'un énorme rat qui passe tranquillement devant la cuisine et sous les tables du restaurant à deux mètres de mes pieds, dans l'indifférence des autres clients qui mangent avec leurs mains. Je ne voyage pas que pour les belles plages australiennes, les paysages grandioses de l'ouest américain et les volcans indonésiens, si tout dans ce monde était beau, ce qui est beau le serait moins alors j'accepte volontiers ces désagréments. Et puis ces gros rongeurs font aussi partie du monde et de la nature et ils sont donc les bienvenus sur mon voyage! A ce stade du récit, vous vous demandez peut-être : mais pourquoi étais-tu ce soir là dans ce restaurant populaire dans cette rue de Kuala Lumpur à cet endroit de la Terre, à cet instant précis? Je dois donner quelques précisions sur mon itinéraire. Après avoir commencé mon périple à deux roues en Europe (18000km) puis en Amérique du Nord (22000km) mon idée première était ensuite d'aller en Amérique du Sud. Cette idée a changé lorsque j'ai appris à noël 2015 le mariage pour fin octobre 2016 dans son pays d'origine de ma cousine Samjhana au Népal. J'ai alors changé l'Amérique du Sud pour l'Asie, et ai ajouté l'Océanie pour éviter la saison des moussons asiatique. Ayant sous estimé la taille de l'Australie (aussi grosse que les états-unis), ayant un peu trainé en Indonésie, puis à Singapour pour des journées de travail dans la bibliothèque nationale, il me manquait du temps pour me rendre à Katmandou en vélo, et même à Bangkok où cela commençait à être un peu juste. Alors ne voulant pas de stress et voulant profiter pleinement des endroits traversés je me suis simplement dirigé vers Kuala-Lumpur à 500 kilomètres d'où il y avait vol direct et bon marché vers la petite capitale népalaise. La route fut assez simple, malgré la chaleur étouffante sous l'équateur. Souvent bordée de grands champs de cultures de palmiers, et parfois, quelques singes firent leur apparition au bord de la route. Ces lointains cousins n'ont pas manifesté un grand intérêt pour mon voyage. Le faible coût de la vie m'a permis de dormir tous les soirs dans des hôtels climatisés avec l'inconvénient de la solitude et du peu d'interactions avec la population locale : les hôtels apportent du confort mais il ne faut pas que cela dure trop longtemps. Le voyage fut facilité par la présence de nombreux panneaux de signalisation routière le long de la route, indiquant 60km/j dans des panneaux circulaires blancs à bord rouge. En malais, "heure" se traduit par un mot commençant par la lettre "j". Ne pas faire plus de 60km/jour? Pas de problème! Et cela tombait bien car les villes étaient distantes de 50-60km à chaque fois et il faisait très chaud donc j'avais des bonnes excuses pour faire des courtes étapes. Et c'est donc à un rythme très tranquille que je suis arrivé dans la capitale malaisienne d'où j'ai pris l'avion pour Katmandou, vécu un formidable et inoubliable mariage traditionnel local, fais quelques promenades dans les montagnes, temples et autres endroits touristiques en bonne compagnie avant de rentrer en France pour passer les fêtes de fin d'année en famille et régler des problèmes d'appartement. Comme je souhaite relouer mon appartement pour repartir et qu'il y a des gros travaux à faire, et qu'en plus mon papa qui vit seul avec une grave maladie a besoin de moi, je ne sais pas quand et d'où je vais repartir mais idéalement d'Asie du sud-est fin février. A suivre!!!

[EN]
From Singapore, a prosperous city-state and a major financial center on the southern Asia, to Kuala Lumpur, a booming and busy city, capital of Malaysia, i was first in Singapore in impressive Urban decorations of high construction perfect designed to impress and attract visitors and money. Then I cycle the long bridge between Singapore and Malaysia, on a narrow band reserved for two-wheeled vehicles borrowed by about 30 000 motorcycle frontier workers every day and with which I played elbows sometimes. Hoping to be seen not those thousands of bolids thrown on this narrow strip and trying not to be asphyxiated by the exhaust pipes, then I arrived in a new country in Malaysia, less money, less beautiful buildings and more hazardous roads. The cost of living is lower and the food more interesting. I loved drinking with a straw the water from the fresh coconuts that come out of the fridge, the succulent "Dokong", a fruit never seen and tasted before, litchi appearance with a taste closer to grapefruit, without fat Kernel, I did a great cure for three weeks. Also the fish were so good and tender that I wondered if they were really cooked, when seafood in all genres was also part of the culinary feast (occasionally try this plate of marinated shellfish, A glass of passion fruit juice freshly squeezed). The poverty of the country has his the bad sides, the sewers are rarely buried and are open to the streets while you have to eat these good things next to a rat that passes quietly in front of the kitchen and under the tables of the restaurant Two meters from my feet, in the indifference of other guests who eat with their hands. I do not travel only for the beautiful Australian beaches, the grandiose landscapes of the American West and the Indonesian volcanoes and people, if everything in this world was beautiful, which is beautiful would be less beautiful then I willingly accept these inconveniences. And then these big rodents are also part of the world and nature and they are therefore welcome on my journey. At this point in the narrative, you may be wondering: why where you in this popular restaurant on this street in Kuala Lumpur at this point on Earth at this particular moment? I have to give some details about my route. After starting my two-wheeled journey in Europe (18000km) and then in North America (22000km) my first idea was to go to South America. This idea changed at christmas 2015 when I learned the weeding in late October 2016 in her home country of my cousin Samjhana in Nepal. I then changed South America to Asia, and added Oceania to avoid the Asian rain season. Having underestimated the size of Australia (as large as the united states), having be slow in Indonesia and then in Singapore for working days in the national library, I was too short in time to go to Kathmandu by bike, and even to Bangkok. While I did not want any stress and I wanted to take full advantage of the places I crossed, I was simply headed for Kuala Lumpur 500 kilometers from where there was a direct and cheap flight to the small Nepalese capital. The road was quite simple, in spite of the stifling heat under the equator. Often lined with large palm-growing fields, and sometimes a few monkeys appeared on the roadside. These cousins ​​did not show much interest in my trip. The low cost of living allowed me to sleep every night in air-conditioned hotels with the inconvenience of loneliness and of the few interactions with the local population: the hotels bring comfort but i don't like too many nights. The journey was facilitated by the presence of numerous road signs along the road, indicating 60 km / d in the red circular white panels. In Malay, "hour" translates to a word beginning with the letter "j" in French, "d" in english. Do not make more than 60km / day? No problem! And it fell well because the cities were 50-60 km distant every time and was very hot so I had a good excuse to make short steps. And so it was at a slow rythm that I arrived in the Malaysian capital from where I flew to Katmanoudou, experienced a formidable and unforgettable local traditional wedding, do some walks in the mountains, temples and other places before returning to France to spend the end of the year in family and to solve problems of apartment i own and rent. As I wish to re-let my apartment to leave and there is a big work to do, and that besides my dad who lives alone with a serious illness needs me, I do not know when and from where I will go on But ideally from Southeast Asia at the end of February. To be continued!

198 miams  [3 commentaires ]

Commentaires (cacher) :

De Christian DOBIN, il y a 8 ans :     Cher Florent, Je viens de te retrouver sur ton blog... à Vienne J'en ai profité pour enregistrer ma nouvelle adresse électronique dans ta rubrique 'Me suivre' Bonne route !

De Gérard Martinez, il y a 8 ans (+ 99 miams) :     Heureux de te retrouver! On savait que tu sèmes tout le long de ta route, mais là tu as battu ton record.Il y a-t-il de la neige vers Besançon? Moi j'aimerais bien la voir un peu ici (Un peu...pas trop!). Christine se joint à moi pour te saluer. Gérard. Ps les 99 miams ce sont des dokongs bien sûr

De Florent, il y a 8 ans (+ 99 miams) :     Merci Gérard et Christine, pour votre fidélité au blog! Oui il y a un peu de neige à Besançon, c'est chouette :-) C'est sur que le pont du Gard avec glace et neige, ça serait chouette aussi. Amitiés et merci pour les dokongs!



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