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Article du Lundi 18 janvier 2010
14h53 - Rome - Gènes En arrivant à Rome le mardi 3 novembre au soir, j’ai trouvé un hôtel pas cher (35 euros) près de la gare où j'ai pu passer une nuit. Le lendemain, tôt le matin, je suis allé voir le colisée, bien abîmé par 2000 années d'existence et pas vraiment joli, puis et en me dirigeant vers le centre historique, je suis tombé par hasard sur une importante cérémonie nationale à laquelle très peu de personnes assistaient. C’était la cérémonie du 4 novembre, équivalent du 11 novembre chez nous mais en Italie ce n’est pas un jour férié. Très beaux costumes de centaines de soldats de la garde républicaine, hymne national joué par un orchestre, le président du conseil Sylvio Berlusconi qui passe près de moi dans une grosse voiture, et, après quelques rituels, 9 avions qui déboulent de derrière un grand bâtiment et passent au dessus de ma tête en mettant du vert blanc rouge dans le ciel… Chouette et agréable surprise quand on arrive ici par le plus grand des hasards. En journée j’ai pu visiter le panthéon (rien d’extraordinaire), la fontaine de Trévise (très jolie), la villa Borghèse (pas une villa, mais une vaste zone boisée avec un zoo que j’ai pu visiter pour me changer de l’atmosphère de la ville), et le soir j'ai vu le Vatican et son église St pierre, de là j'ai pris la via Aurélia, rue puis route qui longe la cote jusqu’en France. 8 kms de vélo de nuit sous une pluie battante et froide pour rejoindre le camping de Rome où je suis reparti le lendemain pour 4 belles journées de vélo qui m’ont amené aux portes de Gènes après près de 500 kms à pédaler. Un très léger crochet par Pise pour s’apercevoir que la tour de cette ville penche bel et bien, c’était chouette et vraiment un truc à faire. La dernière journée fut terrible, pluie glaciale au sortir de mon petit hôtel (l’hôtelier a du me prendre pour un fou), et journée trempé sous une pluie continue et froide, dans les montagnes italiennes à plus de 600m avec souvent de longues et interminables côtes. Dans cet endroit désertique j'ai quand même eu la chance de tomber vers 13h après 80 kms de galère sur un excellent restaurant d’altitude où j’ai mangé des champignons locaux en entrée, puis un plat de raviolis comme je n’en mangerais sans doute plus jamais, des fromages locaux et un petit dessert, un repas mérité mais dur de repartir mouillé sous une pluie toujours battante et glaciale. Il devait me rester 60 kms et le ciel sombre annonçait une nuit tombante vers les 16h, ne voulant pas prendre de risque j’ai commencé une longue et interminable descente de 17kms de long avec des mains gelées qui ne voulaient plus freiner. Je suis arrivé à Levanto, petite station balnéaire fantôme totalement déserte le long de cette cote où ils ont réussi à tracer une ligne ferroviaire. Grèves des trains et nombreux hôtels tous fermés, j’ai eu un peu peur mais finalement un train a pu m’avancer jusqu'à Sestri Levante (bien accentuer les voyelles), après de longues attentes devant l’écran des train supprimés, j’ai envisagé de dormir dans la gare en y plantant ma tante, avant, finalement, plus raisonnablement, de trouver un petit coin pour dormir pour 3 fois rien. Le lendemain, plus des grèves, et j’ai enfin pu rejoindre Gènes en train.
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