Où suis-je?
23/06/2021 : Saint Claude, France.

Derniers commentaires
>>   Par gérard Martinez, le 19/07
       Salut Florent. Je me disais...
>>   Par Florent, le 16/07
       Bonjour Laurent...Pas encore...
>>   Par Gérard Martinez, le 11/06
       Bonjour Florent....
>>   Par Laurent Souchet, le 11/06
       Bientôt prêt pour...
>>   Par Florent, le 09/04
       Bonjour Gérard, oui...


Catégories :
>>Tour du monde (154)
>>Tour de France (83)
>>Suède (45)
>>Malte (7)

Tour du monde



Articles 41 - 45 / 289
7 8 9 10 11



Article du Lundi 13 juin 2016

08h20 - Etapes 585 - 600. Sydney – Brisbane (1036 kms)

J'ai atterri un samedi soir à l'aéroport de Sydney après avoir pris l'avion un vendredi matin et volé douze heures. Puis j'ai fait mes premiers kilomètres sur ce nouveau continent. En roulant à droite. Puis sur une piste cyclable toujours en roulant à droite jusqu'à ce que le marquage au sol ne me fasse m'interroger sur le sens de la circulation...En Australie on roule à gauche ou quoi? De toute évidence oui et j'ai donc continué à gauche. Comme l'importation de toute nourriture est interdite le premier jour fut consacré à faire des provisions. Je me suis naturellement rendu, en roulant à gauche n'est ce pas, dans un magasin bio pour refaire ma traditionnelle réserve de céréales/noix/fruits secs. J'ai été surpris de voir de l'huile de noix Vigean (80eur/l, fabriquée en France) et des biscuits également fabriqués en France. Comment des produits dont le transport génère autant de pollution peuvent ils encore avoir l'appellation bio? C'est absurde, mais moins que pour l'eau d'Evian que l'on trouve facilement dans tous les supermarchés. C'est étonnant que les australiens soient obligés d'aller aussi loin pour trouver de l'eau minérale! Par contre je n'ai pas pu résister au pot de confiture "Bonne maman" de framboises, également made in France. C'est tellement bon! Impossible en revanche de trouver du Comté ce qui est frustrant. Importer de l'eau et des biscuits, mais pas de Comté, c'est un scandale! Passé ces quelques achats indispensables, il a fallu reprendre la route (à gauche, vous l'avez compris). Je dois dire que j'ai beaucoup aimé la ville de Sydney, au centre très moderne. Mais comme les routes sont étroites et que les voitures roulent vite, j'ai trouvé que c'était très dangereux de faire du vélo et cela gâche une bonne partie du plaisir. D'ailleurs l'étape pour sortir de la ville fut clairement la plus désagréable depuis le début de ce voyage : j'étais tendu comme un fil du début à la fin, évitant la catastrophe à plusieurs reprises. Le premier soir, j'avais déjà envie de quitter l'Australie! Pour l'hébergement il y eut quelques bonnes voire extraordinaires expériences avec le réseau warmshowers, avec Karen à Newcastle le jour suivant, qui m'a permis de voir mes premiers kangourous vivants, et beaucoup d'autres personnes inoubliables. C'est fou comme ce système d'hébergement entre voyageurs à vélo m'aura simplifié la vie et permis de faire de super rencontres! Entre Sydney et Brisbane la route fut souvent dangereuse et désagréable. Il y a bien quelques aménagements cyclistes (autant qu'en Europe ou en Amérique du Nord) mais le problème c'est que quand il n'y en a pas c'est beaucoup plus dangereux car les routes sont beaucoup moins larges qu'en Amérique et beaucoup plus fréquentées qu'en Europe. Il n'y a que 23 millions d'habitants en Australie mais j'ai l'impression qu'il y a 100 millions de voitures et que les gens passent leur vie dans leur voiture. Aussi je ressens que sur la route je dérange les automobilistes et c'est la première fois que j'ai ce sentiment. Prendre des routes secondaires n'est pas toujours possible et quand ça l'ait cela peut provoquer des belles galères : après Port Macquarie (où j'ai vu des koalas dans le "koala hospital", quel bel animal) j'ai pris un ferry puis une petite route qui longe l'océan...La route étant ensablée j'ai du pousser le vélo dans le sable pendant des heures. Avant de trouver un camping au "point plomer" dans un petit coin de paradis où j'ai été invité pour le diner et le petit déjeuner par des sympathiques campeurs. Un pêcheur qui vidait ses poissons attirait des énormes pélicans peu craintifs... J'ai pu m'en approcher et ce fut magique! Le lendemain, j'ai roulé sur la plage me rappelant à ces bons souvenirs de vélo sur la plage en Floride. Super. La nature est tellement différente ici (notamment les oiseaux) que parvenir à quitter les hommes pour y trouver la nature est grandement récompensé. Les chants des oiseaux sont splendides et j'ai même vu quelques Cacatoès, un genre de perroquet. J'ai ensuite essuyé une sacré tempête qui a duré deux jours. Comme le premier jour j'ai dormi dans la forêt je ne pouvais pas prendre de jour de repos et j'ai donc roulé dans des conditions terribles en évitant les chutes d'arbres ou branchages sous un déluge impressionnant qui n'a pas stoppé pendant 48 heures. Heureusement le soir suivant j'ai trouvé un camping à peu près à l'abri du vent mais pas de la pluie qui redoublait encore d'intensité. Après la pluie vient le beau temps. Comme le soleil se couche à 17h00 je roule le soir dans des crépuscules somptueux aux couleurs chaudes suivies de déambulements nocturnes sous des ciels parfaits aux mille étoiles qui me sont inconnues. Inutile de chercher l'étoile polaire pour se repérer, et encore mois la grande ourse où cassiopée! Mes connaissances en astronomie se limitent à une demi-sphère céleste, celle sous laquelle j'ai grandi. Par contre les météorites tombent bien dans les deux hémisphères car j'ai vu deux étoiles filantes lors d'un bivouac sur la plage. Le lever de soleil sur l'océan le matin fut de toute beauté. J'ai tellement aimé cette plage que je n'ai pas pu la quitter et j'ai roulé quelques kilomètres sur la plage pour débuter l'étape. J'ai eu des difficultés pour comprendre la trajectoire du soleil dans le ciel vu que je dois mettre ma casquette du matin au soir pour éviter les coups de soleil sur le nez (normalement c'est seulement le matin ou l'après midi). J'ai d'abord pensé que le soleil se levait peut-être à l'ouest vu que j'ai la tête à l'envers. Mais la raison est que le soleil est au nord et que je roule vers le nord toute la journée. J'ai bien fini par arriver à Brisbane où je fais maintenant une bonne pause chez cette chère Catherine déjà rencontré à plusieurs reprises en Europe. Pour terminer cet article il faut signaler qu'au registre "affaires perdues" des nouvelles lignes ont été écrites, d'ailleurs le registre est bientôt plein et il va m'en falloir un deuxième...Paire de lunettes de soleil, casquette, couteau, dentifrice, mon super tout en un fourchette-cuillière-couteau en titane, une veste légère, et ma super chemise à carreau, belle et chaude. Tout cela en deux semaines. Je dois malgré tout me féliciter pour les progrès accomplis. En effet alors que j'ai perdu au moins 10 paires de lunettes et 10 couteaux en début de voyage, cette paire perdue avait 12 mois et le couteau en avait 18! Je suis donc sur la bonne voie :-)

Etape 585. Sydney - Wamberal. 81 kms.
Etape 586. Wamberal - Newcastle. 72 kms
Etape 587. Newcastle – Nelson Bay. 50 kms
Etape 588. Nelson Bay – Boomerang Beach. 69 kms
Etape 589. Boomerang Beach - Taree. 56 kms
Etape 590. Taree – Port Macquarie. 85 kms
Etape 591. Port Macquarie – Point Plomer. 29 kms
Etape 592. Point Plomer - Barraganyatti. 64 kms
Etape 593. Barraganyatti – Nambucca Heads. 37 kms
Etape 594. Nambucca Heads - .Woolgoolga. 77 kms
Etape 595. Woolgoolga - Maclean. 106 kms
Etape 596. Maclean - Broadwater. 65 kms
Etape 597. Broadwater – Byron Bay. 62 kms
Etape 598. Byron Bay - Plage. 41 kms
Etape 599. Plage – Paradise Point. 77 kms (+voiture 25kms)
Etape 600. Paradise Point - Brisbane. 65 kms


25 miams  [11 commentaires ]

Commentaires (cacher) :

De Danièle , il y a 8 ans :     Salut Florent, je continue de suivre fidèlement ton périple extraordinaire qui m'épate toujours, mais je rigole quand je vois que tu pers toujours tes affaires !!!! Bonne continuation, grosses bises de Plazac city

De Florent, il y a 8 ans :     Merci Danièle cela me fait plaisir que tu lises toujours mon blog! Brosses bises de Brisbane.

De Baptiste , il y a 8 ans :     A quand tes talents de conteur de voyage au profit de revues spécialisées ? C'est chouette d imaginer le nombre d'heureux a qui tu as gracieusement offert tous ces objets 😊

De Florent, il y a 8 ans :     C'est clair que ça doit faire des heureux, avant-hier j'ai encore perdu une plaque de chocolat sur une piste cyclable, une juste récompense pour le cycliste suivant! Je ne sais pas pour les revues spécialisée, je ne tiens pas trop à être connu.

De inconnu, il y a 8 ans (+ 25 miams) :     Bonjour Florent. J'ai souvent vu des images de Kangourous avec des gants de boxe. Est-ce que tu sais d'où vient cette légende. Et si ce n'est pas une légende, sont-ils aussi dangeureux que les ours aux USA? Nous attendons la suite de ton périple. Amicalement. Christine et Gérard

De Florent, il y a 8 ans :     Bonjour Gérard et Christine, non je ne sais pas mais je vais me renseigner! Il sont bien moins dangereux que les ours, néanmoins impressionnants quand on les surprend en pleine course en pleine forêt. Il vaut mieux ne pas être sur leur chemin!

De MARYSE BEUCLER, il y a 8 ans :     bon anniversaire on se régale toujours autant à te lire on voyage avec toi...mais sans perdre nos affaires!!!! bises de nous deux

De florent, il y a 8 ans :     Merci beaucoup bisous de l'australie.

De inconnu, il y a 8 ans :     Bonne anniversaire de toute la famille Au plaisir de te lire et de voir tes prochaines photos Et de voir où tu te trouve! Bise. Nadine

De Titou, il y a 8 ans :     Excellent la photo "How fast are you going now". Tu as eu le temps de gouter quelques fish & chips ? Bon anniv en retard.

De Florent, il y a 8 ans :     Merci pour les anniversaires!
J'ai trouvé un fish&chips, il sont des bons poissons ici :-)
Pour Gérard : si les kangourous sont souvent représentés avec des gants de boxe c'est parce qu'ils sont souvent vus en train de se battre dans la nature. Il se battent comme nous en se mettant sur les deux pattes arrières et en boxant avec leurs pattes avant. Amitiés.



Ajouter un commentaire

Nom (*) : Prénom (*) : ou pseudo (*)
Email (*, **) : Site web (*, ***) :

Miams (*, ****) :
Petite question (*****) : combien font 5+3?

* : facultatif.
** : ne sera pas publié.
*** : url complète.
**** : ajoutez des miams si l'article vous plait (maximum 99 par commentaire).
***** : obligatoire. Si vous ne remplisserez pas cette case ou si vous vous trompez dans le calcul votre commentaire ne sera pas enregistré.